L’oiseau un jour se penchera sur notre univers
Des ses plumes d’or et d’un souffle léger
Murmurera à notre oreille nos derniers vers composés  
Sans bruit, et d’un léger bruissement d’ailes
Emportera avec lui nos ultimes secrets.

 

Jadis nous avons manqué de tout, puis on manque de rien, 
Des rêves, des nuits, des jours lointains,
Des éclaircis, des pluies, et des velours,

Faut savoir dire adieu à son enfance,

A tous nos souvenirs d’abstinence

 

Lorsqu’il ni aura plus personne pour nous écouter
Plus personne pour nous raconter,
Chercher en vain une compagnie, une amitié,
Un visage familier, quelqu’un a qui parler
C’est toujours le même cercle,
Même décor même paysages,

Seul les gens et les visages changent

 

Puis l’on se revêt de nos peaux de chagrins,
L’on voudrait bien choisi le plus court chemin !
Mais on patiente sagement au coin de feu,

On s’écoute partir au cliquètement de la pendule  
Et on attend sagement que la vie capitule
Afin de s’apercevoir que le ciel est enfin bleu.

Au de la du brouillard de nos yeux vitreux

 

Otangerac