Ma main s’attardait au-delà de ta poitrine

Je mendiais du sommeil à ton oreille coquine

Tan disque nos bras se faisaient frêles

Et nos gestes d’une tendresse charnelle

 

Ton corps blanc de porcelaine ondulait

Parmi les draps aux couleurs de satin gris

Jouxtant tes bourgeons couleur sang-mêlé

Mon rouge sang sifflait dans mes tempes endolories

 

Restant immobile tremblant et serein

Sur ce corps aux marbrures améthystes lavandin

Ton râle s’enfuyait de ta bouche essoufflée

Douce comme du bon pain odorant boursouflé

 

Mes mains insatiables te suppliants de courber l’échine

Finalement ravis, devenus muet, de mots intimes

Répandus la semence endocrine

Source apaisante de nos corps légitimes

 

Otangerac