Mourir pour des ides passe encor

Mourir d’avoir trop bu je ne suis pas d’accord

Quel drôle d’idée pour mon corps

 

Pourtant j’ai bu le pinard des pauvres

Celui de la bouteille en plastique à l’encre de pieuvre

L’opium de la populasse celui qui dés œuvre

 

Un lavement pour l’estomac

Le nectar qui fini par un couac

La vinasse ma bibine mon cornac

 

Apres avoir asséché tant de verres

Ma cirrhose le confirme six pieds sous terre

Elle ma pris en traître cette sédentaire

 

De mon vivant je composais de vers et des proses

Aujourd’hui les vers me décomposent

Je suis l’ivrogne le con qu’on dépose

 

Je ne bouge plu d’ici, je le juré sur ma rapière !

Venez tous sur ma tombe trinquer à l’amer bière

Dorénavant tout ici m’indiffère

 

Et si je m’étais fait incinéré plu de catacombes

Cela aurais mis fin à tout ses vers c’et le comble

Et surtout éviter de me retourner dans ma tombe

 

Otangerac 11.03.2010