Quand les blessures
s’enlisent

Engloutie dans
l’ennui des autres

A l’abri d’une folie
qui tourne en rond
Dans le secret de nos vies

À cause d’une cause
qui n’en est pas une

 

J’hésite encore
Entre la patine de la nuit
Les véhémences du jour

A rêver d’un silence

Devenu paresseux

 

C’est peut-être même
ce mot

 Qui disperse mes pensées

Je ne parlerai plus d’amour
Sous une lune qui se baigne toute seule
Dans la buée de mes yeux

 

Dans ma chambre

Parmi la poussière du
lit
Aux murs tapissé de photos
De souvenirs aux plaisirs anciens
Sous un plafond voyeur

 

Viendront encore
d’autres jours

Grisonnant bêtement
comme une fin d’été

Et là !! Je disparaîtrai
dans mes pensées

Qui dérivent sur mon cœur essoufflé
Depuis ton funeste départ

 

Otangerac